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Les Lauréats Sénégalais du “Next Einstein Forum” exposent les résultats de leurs travaux scientifiques

. . DEVELOPPEMENT DURABLE . .

Un article de l’Agence de Press Sénégalaise

Les trois lauréats sénégalais du “Next Einstein Forum”, la conférence internationale de trois jours ouverte mardi à Diamniadio (27 km à l’est de Dakar) et dédiée à la science, à la technologie et à l’innovation, ont présenté mercredi [9 mars] les “intérêts sociaux” de leur recherche.

einstein

Organisé à l’initiative de l’Institut africain des sciences mathématiques (AIMS, sigle en anglais), du ministère sénégalais de l’Enseignement supérieur et de la Recherche, et de la fondation allemande Robert Bosch, le “Next Einstein Forum” est un forum mondial consacré aux “problématiques et enjeux de la science en Afrique”.

Ses organisateurs ont décidé d’honorer “les 15 plus brillants jeunes scientifiques” africains, qui auront l’opportunité d’être en contact avec les leaders du continent et du reste du monde, dans le cadre des futures rencontres du forum.

Le programme de ce forum international inclut une présentation des travaux des lauréats.

Des jeunes lauréats font partie les Sénégalais Mouhamed Moustapha Fall, Joseph Ben Geloun et Assane Guèye.

M. Fall a affirmé dans un entretien avec la presse, à l’occasion de la conférence internationale, qu’il avait pour ambition de rendre les mathématiques accessibles aux personnes instruites comme aux illettrés vivant en Afrique.

Pour y arriver, il conduit un projet de recherche visant à “démonter l’application pratique des mathématiques et les avantages de l’optimisation des formes”. “Tout le monde peut faire des mathématiques”, soutient-il.

Assane Guèye a travaillé sur “la recherche d’une approche scientifique de la sécurité et de la performance des systèmes d’information et de communication à grande échelle”.

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Question for this article:

How can we ensure that science contributes to sustainable development?

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M. Guèye, directeur de recherche de l’Institut professionnel pour la sécurité informatique, un établissement basé à Dakar, élabore des modèles informatiques, qui doivent lui permettre de prédire “le comportement global”.

“Les risques d’événements catastrophiques peuvent être gérés et atténués. Et l’efficacité des mesures de contrôles peut être évaluée”, mentionne-t-il dans un document reçus des organisateurs du “Next Einstein Forum”.

Joseph Ben Geloun est intéressé par “les physiques mathématiques, particulièrement les propriétés quantiques de la matière”.

“Aujourd’hui, assure-t-il, nous comprenons la structure du modèle atomique, c’est-à-dire ce qu’il y a dans l’atome : le noyau, les neutrons, les protons et les particules élémentaires…” Ses travaux présentés au “Next Einstein Forum” sont consacrés à “la géométrie de l’espace-temps”, un projet de recherche qui emmène Joseph Ben Geloun à remettre en question “les prédictions des lois d’Albert Einstein, qui sont légèrement erronées”.

Il a reçu le Prix du jeune scientifique en physique et mathématiques 2015-2017 de l’Union internationale de physique pure et appliquée (Suisse).

Les autres lauréats du “Next Einstein Forum” sont des citoyens de l’Ouganda, de l’Egypte, du Kenya, de l’Afrique du Sud, du Cameroun, du Nigeria et de l’Ethiopie.

Ils se sont intéressés à la physique théorique, à l’informatique, à l’hypertension, à l’épidémiologie urbaine, à la technologie du web sémantique, etc.

Le “Next Einstein Forum” s’est ouvert mardi en présence du président sénégalais, Macky Sall, et de son homologue rwandais, Paul Kagame.

Les organisateurs de cette conférence internationale déclarent vouloir faire de l’Afrique “une plateforme des sciences, des mathématiques et de l’ingénierie”.

Kigali, la capitale rwandaise, accueillera le prochain “Next Einstein Forum”, en 2018.

PORTRAIT: Dr. Denis Mukwege, l’homme qui réparait les femmes dans l’est de la RDC

. . . EGALITE HOMMES/FEMMES . . .

Un article du Centre d’actualités de l’ONU

Lorsqu’en 1999 une femme se présenta à son hôpital avec l’appareil génital détruit par des tirs d’arme à feu, le gynécologue congolais Denis Mukwege crut d’abord à un cas isolé.

Mukwege
Le Dr. Denis Mukwege, directeur et fondateur de l’hôpital de Panzi à Bukavu, en République démocratique du Congo, et lauréat du Prix des droits de l’homme des Nations unies. Photo ONU/Eskinder Debebe

« Mais après environ six mois, je me suis rendu compte que l’histoire se répétait chez d’autres patientes quasiment à l’identique : ‘J’ai été violée, puis ils m’ont introduit une baïonnette ! J’ai été violée, puis ils ont brulé du caoutchouc sur mon appareil génital !’ », s’est remémoré le Dr. Mukwege dans un entretien récent avec la Radio des Nations Unies et le Centre d’actualités de l’ONU.

La pratique qu’il venait de découvrir, née du conflit sanglant qui opposait à l’époque le gouvernement à des groupes armés en République démocratique du Congo (RDC), allait profondément marquer le restant de sa carrière : l’utilisation de la destruction des organes génitaux féminins comme arme de guerre.

« C’est une situation qui nous est tombée dessus », a confié le Dr. Mukwege, pour expliquer la décision qu’il prit alors de consacrer sa vie professionnelle à la chirurgie reconstructrice des femmes victimes de violences sexuelles – une décision qui mettrait par la suite sa vie et celle de ses proches en danger.

Seize ans plus tard, l’engagement du Dr. Mukwege lui a permis de soigner plus de 40.000 victimes à l’hôpital qu’il a lui-même fondé dans le quartier de Panzi à Bukavu, sa ville natale de la région du Sud-Kivu, à l’est de la RDC.

Celui que la presse a surnommé ‘l’homme qui répare les femmes’ s’est aussi forgé une reconnaissance internationale pour son travail, qui lui a valu de nombreuses distinctions, dont le Prix des droits de l’homme des Nations unies, en 2008, et le prix Sakharov, en 2014. A 59 ans, il a également été plusieurs fois pressenti pour le prix Nobel de la paix.

De ce parcours exceptionnel, le Dr. Mukwege dit qu’il est avant tout le fruit des injustices auxquelles il a été confronté, à commencer par son choix précoce de devenir médecin.

Denis Mukwege est né en 1955 à Bukavu au sein d’une famille pentecôtiste de neuf enfants. Adolescent, il avait coutume d’accompagner son père, qui était pasteur, dans ces déplacements quotidiens. Un jour, ce dernier fut appelé au chevet d’un enfant malade.

« Après avoir prié, il commence à plier bagage et fait mine de partir », s’est remémoré le Dr. Mukwege. « Mais moi, je lui dis : ‘Non Papa ! Quand je suis malade, vous priez, mais vous me donnez aussi des médicaments’ ».

Pour toute réponse, son père lui fit remarquer qu’il n’était pas médecin.

« A ce moment, il y a eu comme un déclic dans ma tête et je me suis dis : je veux être médecin pour faire ce que mon père ne fait pas ».

L’enfant, quant à lui, finit par succomber à sa maladie.

Des années plus tard, après avoir suivi des études de médecine au Burundi, le Dr. Mukwege revint au Sud-Kivu pour commencer sa carrière à l’hôpital de Lemera, à une centaine de kilomètres de Bukavu, en tant que pédiatre.

Durant cette expérience, il fut choqué par la découverte des douleurs des femmes qui, en l’absence de soins appropriés, souffraient régulièrement de graves lésions génitales après avoir accouché. Il décida alors de partir étudier la gynécologie-obstétrique en France, avant de retourner à Lemera à la fin des années 1980.

L’éclatement de la guerre du Congo en RDC (alors le Zaïre), en 1996, allait de nouveau confronter le Dr. Mukwege à l’injustice. Le Sud-Kivu se retrouva en première ligne des combats.

Un beau jour, en arrivant à l’hôpital, le Dr. Mukwege trouva l’ensemble de ses patients assassinés, un drame dont il mit longtemps à se remettre.

« Cela m’a pris deux ans avant de sentir que je pouvais à nouveau être utile. Les gens ne s’imaginent pas à quel point on se sent responsable des malades. Et là, quelqu’un vient et les tue dans leur lit ! », a-t-il confié.

A la même époque, le Dr. Mukwege échappa lui-même de peu à la mort dans une attaque. Alors qu’il transportait un malade pour l’évacuer vers la Suède, son véhicule essuya des tirs de balle. Fort heureusement, ni lui ni les autres passagers ne furent touchés.

Se sentant incapable de continuer à travailler à Lemera, le Dr. Mukwege rentra à Bukavu où il fonda l’hôpital de Panzi en 1999, peu de temps avant sa découverte de l’ampleur des violences sexuelles dans l’est de la RDC.

Un rapport publié en juin 2002 par l’ONG Human Rights Watch fait écho aux constats réalisés sur le terrain par le Dr. Mukwege.

Intitulée ‘La guerre dans la guerre : violence sexuelle contre les femmes et les filles dans l’est du Congo’, cette étude s’appuie sur des recherches conduites dans les provinces du Nord et du Sud-Kivu, alors contrôlées depuis 1998 par des groupes armés de Hutus rwandais et de rebelles burundais en lutte contre le gouvernement du Président Laurent-Désiré Kabila (1997 – 2001), l’armée rwandaise et le Rassemblement Congolais pour la Démocratie (RCD, un groupe rebelle congolais).

Selon ce rapport, la violence sexuelle a été utilisée de façon fréquente et parfois systématique comme une arme de guerre par la plupart des forces impliquées dans le conflit à partir de la fin des années 1990.

Pour la seule ville de Shabunda, « le gouverneur du Sud-Kivu estime que 2.500 à 3.000 femmes et filles ont été violées entre la fin 1999 et la mi-2001 », indique le rapport, qui ne fournit toutefois que peu de données chiffrées à l’échelle régionale.

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Pregunta(s) relacionada(s) al artículo

Protecting women and girls against violence, Is progress being made?

(. . . suite)

Un autre rapport de Human Rights Watch, datant de juin 2014, indique quant à lui que des dizaines de milliers de personnes ont été violées ou victimes d’autres formes de violences sexuelles dans l’est de la RDC au cours des deux dernières décennies. Intitulée ‘République démocratique du Congo : mettre fin à l’impunité pour les violences sexuelles’, cette étude précise cependant que le nombre exact des victimes n’est pas connu.

Selon le Dr. Mukwege, l’une des difficultés rencontrées pour obtenir des données chiffrées provient du fait que les violences sexuelles étaient et restent encore aujourd’hui un sujet tabou pour les victimes, souvent rejetées par leur propre communauté.

« Les femmes que nous soignons représentent la partie émergée de l’iceberg, car beaucoup d’entre elles ont peur de dire qu’elles ont été violées de crainte d’être répudiées par leur mari », a-t-il expliqué, ajoutant que, si les combats ont aujourd’hui baissé d’intensité dans l’est de la RDC, l’utilisation des violences sexuelles comme arme de guerre par les groupes armés est toujours d’actualité.

Ce tabou est si profondément ancré dans la société congolaise que les auteurs de ces violences, dont certains vivent à proximité de leurs victimes, bénéficient souvent d’une relative impunité.

« La femme, elle, connait le monsieur qui habite en face et qu’elle voit tous les matins, et qui, malheureusement, n’a jamais répondu de ses actes », a déploré le Dr. Mukwege.

Au fil des ans, ce dernier a développé une approche originale, qu’il qualifie de « holistique », pour traiter les victimes, prenant en compte les dimensions à la fois chirurgicale et psychologique, mais aussi les questions de réinsertion sociale et de justice.

« Nous avions commencé en nous limitant à la prise en charge médicale, mais nous nous sommes rapidement rendu compte qu’après avoir été soignées, les femmes refusaient de manger, de boire, de vivre et donc, mourraient également d’une certaine forme de suicide », a-t-il expliqué.

L’hôpital s’est donc doté d’une équipe de psychologues et d’assistantes sociales qui travaillent avec les patientes avant même les interventions de chirurgie reconstructrice.

Pour qu’une fois traitées, les patientes puissent se réinsérer dans leur communauté tout en étant autonomes, le Dr. Mukwege et son équipe travaillent en collaboration avec des ONG qui aident les victimes à se rendre à l’hôpital et leur fournit un soutien économique à leur retour.

« Nous avons constaté que, lorsqu’elles se portent bien physiquement, que psychologiquement elles sentent suffisamment fortes et qu’en plus, sur le plan économique, elles sont autonomes, c’est à ce moment-là que les femmes demandent justice », a expliqué le Dr. Mukwege, qui a créé à cette fin une clinique juridique pour aider les femmes à recouvrer leurs droits et poursuivre les auteurs devant les tribunaux.

Sa volonté de briser le silence entourant les violences sexuelles infligées aux femmes dans l’est de la RDC lui a cependant valu d’être l’objet de nombreuses pressions et menaces. Il fut également la cible de plusieurs tentatives d’assassinat manquées, dont l’une dans le bureau où il réalisait des consultations privées de patients à Bukavu, qui fut criblé de balles. Heureusement, le Dr. Mukwege n’était pas présent lors de l’attaque.

« Qu’est-ce que je fais pour en réchapper. Pas grand-chose. Aujourd’hui, j’ai la protection de la MONUSCO [Mission de l’Organisation des Nations Unies pour la stabilisation en République démocratique du Congo], que nous apprécions beaucoup à l’hôpital, car certains membres de mon staff ont également également été enlevés, torturés et violés », a-t-il expliqué.

S’il se sent rassuré par la présence de la MONUSCO, le Dr. Mukwege a cependant admis que son travail quotidien à Bukavu s’effectue dans des conditions difficiles et que la loi du silence concernant les violences sexuelles en RDC est toujours une réalité.
En septembre dernier, les autorités congolaises ont notamment interdit la diffusion dans le pays d’un film documentaire retraçant son parcours et les activités de l’hôpital de Panzi.

« C’est un film qui montre la force de la femme congolaise, sa capacité à se prendre en charge, sa résilience. […] Les femmes ont une force intérieure bien plus puissante que celle de ceux qui veulent les détruire », a déclaré le Dr. Mukwege, faisant part de son incompréhension face à la censure dont le film a fait l’objet.

Réalisé par Thierry Michel et Colette Braeckman, ‘L’homme qui répare les femmes – la colère d’Hippocrate’ a été projeté le 22 octobre 2015 au siège de l’ONU à New York, en présence du Dr. Mukwege. Quelques jours auparavant, selon la presse, les autorités congolaises ont annoncé la levée de la décision interdisant la projection du film en RDC.

« On ne peut faire des avancées que si on reconnait en premier lieu qu’il y a un problème. Lorsque l’on reste dans la culture du déni, c’est extrêmement dangereux parce que c’est la seule façon de laisser les femmes dans leur souffrance », a-t-il affirmé.

Le Dr. Mukwege a cependant reconnu que des avancées importantes ont été réalisées au cours des 15 dernières années.

« Nous avons de plus en plus de femmes qui non seulement parlent, mais en plus prennent position et deviennent des activistes pour les droits des femmes », a-t-il salué.

En juillet 2014, le Président de la RDC, Joseph Kabila, a par ailleurs nommé une Conseillère spéciale en matière de lutte contre les violences sexuelles et le recrutement d’enfants, Jeannine Mabunda Lioko Mudiayi, signe que les mentalités sont en train de changer dans le pays.

‘L’homme qui répare les femmes’ a toutefois estimé que beaucoup reste à faire avant de pouvoir crier victoire.

Pour y parvenir, a-t-il dit, la communauté internationale doit redoubler d’efforts afin de lutter contre les violences sexuelles liée au conflit.

Le Dr. Mukwege a également appelé la société dans son ensemble à ne pas considérer cette question sous le seul prisme des femmes et du féminisme.

« Quelle est la valeur de notre humanité si des personnes peuvent se permettre de vendre d’autres personnes pour en faire un usage sexuel, des esclaves sexuels », a-t-il déclaré. « Notre société doit dire non et établir une ligne rouge : si certains actes sont commis, c’est la société tout entière qui doit s’y opposer ».

(Merci à Janet Hudgins, le reporter pour cet article)

Boletín español: el 01 de marzo 2016

. . . LA LUCHA DE ÁFRICA . . .

Hay una lucha épica por el corazón de África entre las fuerzas de la cultura de guerra y los de la cultura de paz. En primer lugar, los ataques de Boko Harem, Al Qaeda, ISIS y Al-Shabaab son las noticias principales en los medios de comunicación comerciales, por no mencionar el potencial de una guerra civil en Burundi y la guerra fratricida en el sur de Sudán. Por otro lado, los muchos artículos recientes en CPNN sobre las iniciativas africanas de la cultura de la paz son una indicación, ¡que es la cultura de la paz que está ganando!

Unión Africana: Burundi se compromete a aceptar observadores de la Unión Africana

La Unión Africana: 26ª Sesión Ordinaria de la Asamblea de la UA concluye con el reconocimiento de los combatientes contra Ébola y con la paz como prioridad del continente

La Unión Africana: el reunión de la Red Panafricana de Sabios

Senegal: la feminista Bineta Diop: Unidas contra la guerra en África

Túnez: llamada a la participación masiva en la primera reunión internacional sobre la educación para la paz

Camerún: la radio comunitaria al servicio de la educación para la paz

Marruecos: los musulmanes proponen consenso para la ciudadanía para todos: la Declaración de Marrakech

Mali: desarrollo de un programa nacional de cultura de paz en Mali: Los expertos en el trabajo

Etiopía: AAPI convocar el 2º Foro de Arts4Peace de Addis Abeba

Congo (RDC): la declaración de los clubes juveniles de la red congo para la paz

Congo (RDC): Goma, Kivu del Norte: El cierre de la tercera edición del Festival de Amani

Sierra Leona: El ministro instó a los delegados a desarrollar una cultura de paz

Gambia: “Los países africanos deben unirse”

Sudáfrica: las mujeres africanas están organizando para recuperar la agricultura frente a las grandes empresas

Chad: Conmemoración del Día Nacional de la paz, la convivencia y la armonía nacional

Como Nestor Bidadanure describe en su artículo “Cómo lograr la libertad prometida“. . . en África, la descolonización legal no ha sido seguida por una ruptura ideológica con el modelo colonial de gobierno entre algunas personas de la élite política… La práctica colonial de divide y vencerás es hasta hoy el arma preferida de las élites políticas extremistas”.

Su conclusión es que “la cultura de paz debe ser pensada y enseñada como un ideal que se pueda conectar y reforzar lo que se ha desatado. Es una teoría integradora y de reconciliación. Es la antítesis del PRI [El populismo radical de identidad]. Es una teoría que sugiere que las diferencias dentro de una nación son un recurso precioso. Nos recuerda que no hay identidad nacional, salvo la diversidad, tanto cultural y humana, de todos sus ciudadanos.”

      

IGUALDAD HOMBRES/MUJERES

African Union
26th Ordinary Session of the AU Assembly concludes with gratitude to Ebola fighters and peace as priorities of the continent

PARTICIPACIÓN DEMOCRATICA

swaby
US: New Haven Peaces Out. A Bit

DESARME Y SEGURIDAD

BurundiBurundi agrees to accept African Union human rights monitors

DERECHOS HUMANOS

drone protest
US: We come to the gates of Hancock Drone Base today to install a memorial of Jerry Berrigan.

LIBERTAD DE INFORMACIÓN

colombia

Colombia: Encuentro Nacional de Educación para la Paz

DESAROLLO SUSTENTABLE

solaires

France expects to have 1000 kilometers of solar routes within 5 years!

TOLERANCIA Y SOLIDARIDAD

Marrakesh
Muslims Advance Consensus for Citizenship for All: The Marrakesh Declaration

EDUCACIÓN PARA PAZ

mayor inauguration
España: DemosPaz, un nuevo instituto de la UAM y Fundación Cultura de Paz

Bulletin français 1 mars 2016

. . LA LUTTE DE L’AFRIQUE . .

Il y a actuellement au cœur de l’Afrique une lutte  épique  entre les forces de la culture de guerre et celles de la culture de  paix. 
D’une part, les attaques de Boko Haram, Al Qaida, ISIS, et Al-Shabaab      , la guerre latente du Burundi et les luttes fratricides au Sud-Soudan font largement la Une des médias  commerciaux. D’autre part, même si les initiatives Africaines pour la culture de la paix ne sont qu’une indication, la culture de la paix gagne tous les jours du terrain et  est en train de gagner ! Il suffit de regarder  les nombreux  articles s’y référant ce mois ci : 

– Burundi: l’Union africaine veut renforcer sa mission d’observation des droits de l’Homme,

– L’Union africaine: la 26ème Session ordinaire de l’Assemblée de l’Union Africaine conclut avec reconnaissance pour les combattants d’Ebola et pour que la paix soit une priorité du continent,

– L’Union africaine: retraite du Réseau panafricain des Sages,

– Sénégal: La féministe Bineta Diop: Unies contre la guerre en Afrique,

– Tunisie: appel à une participation massive à la première rencontre internationale sur l’éducation à la paix,

– Cameroun: la radio communautaire au service de l’éducation à la paix,

– Maroc: les musulmans proposent  un consensus sur la citoyenneté pour tous: la Déclaration de Marrakech,

– Mali : Elaboration d’un programme national sur la culture de la paix au
Mali : Les experts à l’œuvre,

-Ethiopie: AAPI convoque le 2ème Forum Arts4Peace à Addis-Abeba,

– Congo (RDC): Déclaration des clubs des jeunes du conseil des clubs
de congo peace network,

– Congo (RDC): Goma, Nord Kivu: clôture de la 3è édition du Festival Amani,

– Sierra Leone: Le ministre exhorte les délégués à développer une culture
de la paix,

– Gambie: «Les pays africains doivent s’unir»,

– Afrique du Sud: les femmes africaines s’organisent contre le monopole des grandes entreprises pour récupérer l’agriculture,

– Tchad: Commémoration de la Journée nationale de la paix, de la cohabitation pacifique et de la concorde nationale,

Comme Nestor Bidadanure décrit dans son article “Pour Que Vive La
Liberté Promise
” . . . en Afrique, la décolonisation juridique n’a pas
été suivie d’une rupture idéologique avec le modèle de gouvernance
coloniale chez une partie de l’élite politique.. . . La pratique coloniale de diviser pour mieux régner est jusqu’à aujourd’hui l’arme politique préférée des élites extrémistes.”

Il conclut que “la Culture de Paix doit être pensée et enseignée comme
un idéal qui permet de relier et de renforcer ce qui a été délié. C’est
une théorie inclusive et réconciliatrice. Elle est l’anti-thèse du PIR.
C’est une théorie qui permet de penser les différences au sein d’une
nation comme une précieuse richesse. Elle nous rappel qu’il n’y a pas
d’identité nationale hors la diversité tant culturelle qu’humaine de
l’ensemble des citoyens…

      

ÉQUALITÉ HOMMES/FEMMES

Diop

La féministe Sénégalaise Bineta Diop: Unies contre la guerre en Afrique

PARTICIPATION DÉMOCRATIQUE

swaby
US: New Haven Peaces Out. A Bit

DISARMAMENT ET SECURITÉ

Burundi
Burundi: l’Union africaine veut renforcer sa mission d’observation des droits de l’Homme

DROITS DE L’HOMME

drone protest
US: We come to the gates of Hancock Drone Base today to install a memorial of Jerry Berrigan.

TOLERANCE ET SOLIDARITÉ

Marrakesh
Muslims Advance Consensus for Citizenship for All: The Marrakesh Declaration

DÉVELOPPEMENT DURABLE

solaires

La France devrait avoir 1 000 km de routes solaires d’ici 5 ans !

LIBERTÉ DE L’INFORMATION

Nestor

Afrique: Pour Que Vive La Liberté Promise

ÉDUCATION POUR LA PAIX

tunisia
Tunisie: Appel à une participation massive à la première rencontre internationale sur l’éducation à la paix

Burundi: l’Union africaine veut renforcer sa mission d’observation des droits de l’Homme

.DESARMAMENT & SECURITE.

Un article de L’Algerie Presse Service

La délégation de l’Union africaine au Burundi a décidé d’augmenter le nombre de ses observateurs des droits de l’Homme et de ses experts militaires dans le pays en proie à une crise, a indiqué samedi dans un communiqué le président sud-africain Jacob Zuma, chef de cette délégation.

Burundi
Photo de la délégation de l’UA par l’Agence France Presse

“L’UA va déployer 100 observateurs des droits de l’Homme et 100 experts militaires pour surveiller la situation”, selon le communiqué diffusé sur le site de la présidence sud-africaine.

Dépêchée par l’UA, la délégation emmenée par M. Zuma et composée des présidents mauritanien, sénégalais, gabonais et du Premier ministre éthiopien, s’est rendue jeudi et vendredi à Bujumbura pour tenter de débloquer la crise politique dans laquelle est plongé le Burundi depuis 10 mois.

Elle y a notamment rencontré le président Pierre Nkurunziza, deux des rares chefs de partis d’opposition à ne pas avoir fui le pays, des membres de la société civile, des autorités religieuses et un ancien président. La grande majorité des responsables de l’opposition et de la société civile indépendante est actuellement en exil.

La délégation de l’UA “a exprimé son inquiétude face aux niveaux de violence, aux pertes de vies humaines et à l’instabilité politique dans laquelle se trouve le pays”, poursuit le communiqué.

“Nous pensons fermement que la solution des problèmes politiques au Burundi ne peut être trouvée que par le biais d’un engagement inclusif et pacifique” des parties.

Le président ougandais Yoweri Museveni, médiateur de l’UA dans cette crise, “organisera un dialogue inclusif le plus tôt possible auquel participeront tous les acteurs importants” de la crise.

La délégation de l’UA, dans son communiqué, appelle également la communauté internationale à “reprendre son aide au Burundi, comme le demande le peuple burundais”.

La crise au Burundi est née de la volonté du président Pierre Nkurunziza de se maintenir au pouvoir pour un troisième mandat, qu’il a obtenu en juillet 2015.

Les violences, désormais armées, ont déjà fait plus de 400 morts et poussé plus de 240.000 personnes à quitter le pays, selon des estimations.

(Cliquez ici pour une article en anglais de ce sujet.)

Question for this article:

Colombia: Encuentro Nacional de Educación para la Paz

. LIBERTAD DE INFORMACIÓN .

Presentación del informe final

Pensar en educación para la Paz, es una publicación fruto del Encuentro Nacional de Educación para la Paz, realizado el 1 y 2 de octubre de 2015. En este espacio de encuentro emergieron formas de construir y habitar la vida, lideradas por jóvenes, mujeres, hombres, que tejen su cotidianidad en medio de prácticas resistentes y creativas, que cuestionan y resignifican imaginarios y referentes culturales que han sostenido diversas violencias.

colombia

El Encuentro Nacional de Educación para la Paz, se realizó con los objetivos de: 1) Poner en diálogo estas experiencias y facilitar el intercambio de saberes sobre la educación para la paz entre distintos actores y sectores de la sociedad desde la perspectiva de la educación para la paz y en torno a la construcción de culturas de paz; 2) Generar una reflexión de amplio espectro, sobre los retos que el contexto actual le presenta a la educación para la paz, tanto en las organizaciones sociales como en las instituciones educativas de todos los niveles que trabajan en esta dirección en el contexto nacional y 3) Potenciar acuerdos para la generación de políticas públicas en educación para la paz.

Consideramos fundamental recoger la experiencia del Encuentro Nacional de Educación para la Paz. Por ello, nos propusimos indagar alrededor de la pregunta ¿Cuál es la agenda de educación para la paz propuesta en el encuentro nacional? Desde luego que es ambicioso registrar toda la riqueza, las conversaciones, las prácticas, las preocupaciones, los anhelos y la diversidad de este encuentro. Sin embargo, Pensar en Educación para la paz, tiene por objetivo evidenciar las principales apuestas que emergen de las múltiples conversaciones que tuvieron lugar el 1 y 2 de octubre en el Encuentro Nacional de Educación para la Paz. Por ello hemos estructurado esta publicación de la siguiente manera:

Un cruce de Caminos, para dar cuenta de la génesis de este encuentro y sus coordenadas en los procesos de construcción de paz, que durante más de dos décadas han venido impulsando distintos actores en Colombia, en el marco de la educación para la paz, desde el que se evidencia la convergencia de actores diversos, nuevas sinergias, dinámicas y escenarios.

(El artículo continúa en el lado derecho de la página)

(Clickear aqui para la version inglês.)

 

Question related to this article:

What is happening in Colombia, Is peace possible?

Ver el boletín de CPNN: Colombia se prepara para la paz.

(El artículo continúa desde el lado izquierdo de la página)

Un método para encontrarnos, para dar cuenta de la propuesta metodológica, que facilitó el encuentro de seiscientos cincuenta y dos asistentes, provenientes de veintisiete departamentos del país, representantes de doscientas ochenta organizaciones que realizan accio- nes de educación para la paz.

Pensar en educación –Apuestas para la paz, para dar cuenta de las apuestas que emergen en el Encuentro Nacional de Educación para la Paz, a partir de un ejercicio de lectura de las conversaciones que se tuvieron en el encuentro y pueden orientar acciones y procesos en distintos escenarios.

Algunas propuestas para la acción, para dar cuenta de las propuestas de acciones concretas que se dieron en varias de las mesas de trabajo. Estas acciones se agrupan en varios campos: la movilización social, la generación y fortalecimiento de política pública, la Cátedra para la paz, la educación en derechos humanos y el andamiaje administrativo e institucional.

Otras miradas, para dar cuenta de las reflexiones y miradas que hicieron los invitados extranjeros y nacionales, en el marco del Encuentro Nacional de Educación para la Paz: Las profesoras Alicia Cabezudo, Rosa Ludy Arias Campos, Marina Caireta Sampero, Janet Gerson y los profesores David Adams, y Carlos Eduardo Martínez Hincapié, quisieron aportar algu- nos elementos desde lo que sintieron y observaron en relación con sus propias experiencias y estudios que sobre la educación para la paz y la paz misma han venido realizando.

Esta publicación estuvo a cargo de un grupo de perso- nas de varias de las organizaciones convocantes del Encuentro Nacional de Educación para la Paz, que recogieron los acuerdos y propuestas de la mesa de convocantes, para orientar los procesos metodológicos y de sistematización.

Esperamos que esta publicación Pensar en Educación para la paz, sea un aporte a la construcción de culturas de paz en Colombia, como un esfuerzo por contribuir a las múltiples iniciativas y procesos que se entretejen en la búsqueda de un país en paz y reconciliado.

La féministe Sénégalaise Bineta Diop: Unies contre la guerre en Afrique

. . . EGALITE HOMMES/FEMMES . . .

Un article de L’Actualité (reproduit dans un but non commercial)

Faire entendre celles qui n’ont pas de voix: c’est le combat quotidien de Bineta Diop. Envoyée spéciale de l’Union africaine (UA) pour les femmes, la paix et la sécurité depuis 2014, cette juriste de formation veut augmenter leur participation dans la prévention et la résolution de conflits. «La paix et la sécurité sont encore dominées par les hommes», déplore cette féministe de 66 ans, en boubou et turban turquoise.

Diop
Bineta Diop. (Photo: EPA/Nic Bothma)

Fondatrice de l’association Femmes Afrique Solidarité, qui a permis depuis 1996 l’éclosion de mouvements féminins pour la paix sur le continent, cette femme de terrain consacre une bonne partie de son temps à la rencontre des réfugiées, des déplacées, des femmes dont les droits ont été violés. De la Somalie au Soudan du Sud, du Nigeria au Burundi, elle recueille leurs témoignages, dresse la liste des urgences, définit les actions à mettre en place.

Affronter des chefs d’État ne lui fait pas peur. En 2001, par exemple, avec une délégation de Guinéennes, Sierraléonaises et Libériennes, elle a convaincu le redouté Charles Taylor, alors président du Liberia, de participer à un sommet régional sur la paix, évitant ainsi le déclenchement d’hostilités. Elle a aussi collaboré à divers programmes de réconciliation en zones de crise et à des missions d’observation électorale postconflits. Et travaille en ce moment à la mise sur pied d’un indice pour suivre les progrès de la condition des femmes dans chaque pays d’Afrique.

Classée parmi les 100 personnes les plus influentes du monde par le magazine Time, en 2011, Bineta Diop garde espoir en dépit des violences qui ravagent toujours son continent.

«Ce qui me réconforte, c’est de voir que les femmes arrivent à se regrouper malgré tout, dit-elle. De les voir se réunir dans des conditions très difficiles, garder le sourire et ne jamais baisser les bras.»

L’actualité l’a rencontrée lors du Sommet mondial pour l’innovation en éducation (WISE), à Doha, au Qatar, où elle donnait une conférence.

Depuis 20 ans, Femmes Afrique Solidarité (FAS) travaille à l’engagement des femmes dans la prévention et la résolution de conflits. Quels sont ses principaux résultats?

FAS a permis aux femmes de s’organiser et d’acquérir des compétences pour devenir des leaders dans l’instauration de la paix. Les conflits violents ont des répercussions majeures sur les femmes, leur corps étant souvent utilisé comme une arme de guerre, un champ de bataille. Mais quand il s’agit de régler les problèmes, celles-ci ne sont pas invitées à la table de discussion, contrairement à ce que préconise la résolution 1325 du Conseil de sécurité des Nations unies. La mobilisation des femmes peut pourtant entraîner un changement d’attitude positif: nous pouvons être une armée sans armes. Cela amène des femmes chrétiennes, musulmanes et d’ethnies différentes à se parler, à élaborer des positions communes.

Comment arrivent-elles à passer outre à leurs différends, surtout quand elles ont autant souffert des conflits, ont été violées…

Pendant que les hommes s’entretuent, la société rend les femmes responsables de la famille, de l’éducation des enfants, des soins aux vieux… Elles ont donc un intérêt plus grand pour la paix et la sécurité. Et peuvent utiliser le fait d’être reconnues comme mères, comme sœurs, pour s’imposer. FAS offre des formations sur le continent pour les aider à comprendre les causes réelles de ces conflits, qui ne sont pas religieuses ou ethniques, mais liées au partage du pouvoir et des ressources. Une fois sensibilisées, elles arrivent très vite à transcender leurs différends, à mettre de côté leurs rancœurs.

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Questions for this article:

Can the women of Africa lead the continent to peace?

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La religion est-elle un moteur ou un frein pour la paix, à vos yeux?

Elle est utilisée pour enflammer les conflits, mais n’en est pas la source. Les hommes ont toujours utilisé à fond les régionalismes, les ethnies, pour défendre une stratégie politique. Et maintenant, les Boko Haram et autres al-Shabaab utilisent l’islam pour manipuler les gens. Beaucoup les écoutent, car ils ne sont pas instruits et ne comprennent même pas les textes religieux. Et dans les religions comme en politique, les femmes sont dominées et n’ont aucune voix.

Qu’est-ce qui a causé la prolifération de ces groupes terroristes?

La communauté internationale, nous tous, avons peut-être commis des erreurs. Certains dictateurs ont été renversés sans être remplacés, ce qui a créé un vide politique et de l’espace pour ces groupes. Et puis la pauvreté est un terreau fertile. Ces groupes infiltrent les populations, s’incrustent dans les familles, recrutent les jeunes désœuvrés en leur promettant le paradis et des vierges à n’en plus finir. Pour se faire apprécier des collectivités, ils leur donnent ce qui leur manque: l’eau, l’électricité, l’éducation de base… Et tout le monde ferme les yeux. D’autant qu’ils font régner la peur.

Comment les femmes peuvent-elles contribuer à leur démantèlement?

Elles sont de plus en plus nombreuses à vouloir se battre contre ces gens qui prennent leurs collectivités en otage et ne se préoccupent pas des intérêts de la population. La preuve, c’est que lorsque leurs dirigeants sont chassés d’un village par les militaires, ils s’empressent de brûler tout ce qu’ils avaient construit! Pour vaincre ces mouvements, il faut pousser l’État à venir tout de suite remplacer ce que al-Shabaab ou d’autres avaient mis en place. Les populations rêvent d’un monde meilleur, qu’on le leur donne! Mais pour le moment, personne ne parle de ça, on parle de sécurité militaire et de renseignement, mais pas des racines du problème: l’État qui faillit à ses responsabilités, le manque d’emplois…

Dans son récent livre Africanistan (Fayard, 2015), le chercheur français Serge Michailof craint que l’explosion démographique en Afrique ne produise les mêmes effets qu’en Afghanistan. Qu’en pensez-vous?

Il ne faut pas voir que le côté sombre, ce n’est pas le chaos partout en Afrique. Le continent a du potentiel, des ressources, et enregistre la croissance économique la plus importante au monde. Nous avons des terres cultivables, des lacs, du pétrole, du soleil… et la jeunesse qui peut, quand elle est bien outillée et motivée, soulever des montagnes. Mais il faut qu’on s’organise mieux. Si l’Afrique n’était pas aussi divisée, avec 54 pays qui se regardent le nombril, si on avait une politique d’ensem­ble, autour d’intérêts communs, on pourrait partager nos richesses.

C’est l’esprit du plan d’action panafricain Vision 2063, élaboré par l’UA?

Tout à fait! Pour le réaliser, nous avons consulté tout le monde: les jeunes, les femmes, les vieux, le secteur privé… Pour bâtir un continent prospère, où il y aura peut-être des conflits, mais moins de violence, et où on profitera enfin de nos ressources. Il y a une prise de conscience: les leaders politiques se rendent compte qu’ils doivent s’occuper des jeunes s’ils veulent avancer. Et de plus en plus de femmes s’impliquent, sont élues, devien­nent chefs d’État. L’Afri­que a assez souffert, il est temps que les hommes et les femmes de ce continent prennent leur destin en main, parce que personne ne le fera pour eux. L’un des objectifs de ce plan est de faire taire les armes avant 2020, et les femmes ont à coup sûr un rôle à y jouer.


Des formations pour la paix

Son expérience de travail en zones de conflit a motivé Bineta Diop à créer le Centre panafricain pour le genre, la paix et le développement, en 2005. Situé à Dakar, au Sénégal, le Centre offre des formations sur tout le continent, directement dans les collectivités.

Afrique: Pour Que Vive La Liberté Promise

LIBERTÉ DE L’INFORMATION .

Un article par Nestor Bidadanure (abrégé)

Quel est le facteur idéologique majeur qui légitime la violence identitaire dans l’Afrique post-coloniale? Comment le concept de Culture de Paix peut-il contribuer à l’instauration d’une paix durable en Afrique ?

Nestor
Illustration of article from The Thinker (copyright shutterstock)

L’héritage de la liberté

« Chaque génération doit, dans une relative opacité, découvrir sa mission, la remplir ou la trahir » disait Frantz Fanon, dans son livre Les Damnés de la terre, rédigé en 1961 et qui influencera fortement la conscience politique des militants anticolonialistes et tiers-mondistes de son époque. Si nous nous plaçons du côté des générations qui ont vécu l’esclavage, la colonisation et l’apartheid, nous pouvons dire, avec une certaine prudence, que la réalité politique du continent africain s’est aujourd’hui globalement améliorée. Les lois qui légitimaient l’inégalité entre les humains et justifiaient l’occupation des territoires des peuples des cultures différentes ont été abolies. Des dirigeants progressistes africains ont réussi à déjouer des manipulations identitaires coloniales en fédérant les résistances internes et organisant les solidarités panafricanistes et internationales avec d’autres peuples en lutte. La violence politique et économique que continuent de vivre de nombreux peuples africains ne doit nous faire oublier les victoires remportées sur l’oppression. Grâce à la lutte des peuples, d’importants droits économiques et sociaux ont été conquis dans une large partie du continent. Une certaine égalité citoyenne et de genre a vu le jour sur les décombres des lois discriminatoires. Nous devons nous souvenir qu’aucun droit n’est naturel : chaque espace de liberté dont nous jouissons aujourd’hui est le fruit des batailles épiques des peuples pour la justice et la dignité humaine.

Outre la culture de résistance, nous sommes aussi les héritiers des valeurs et techniques de résolution pacifique des conflits. Face à des tragédies comme l’apartheid, le génocide au Rwanda, la guerre au Mozambique, nous avons vu les peuples puiser dans leur culture ancienne pour sortir de l’impasse et réconcilier des sociétés durement éprouvées.

C’est grâce à l’héritage de la liberté des combattants d’hier que nous pouvons aujourd’hui regarder l’avenir avec optimisme et affirmer avec certitude qu’une Afrique meilleure est possible. En fait le défi majeur de notre génération ne consiste pas à commencer l’histoire mais à refuser de s’arrêter au milieu du long chemin parcouru par les générations qui nous ont précédés dans la lutte pour liberté. Car aussi longtemps que subsistera la guerre et la pauvreté dans la plus petite portion du continent africain, la liberté promise par les pères du panafricanisme aura besoin d’autres héros pour advenir. Tant qu’existeront des peuples privés de liberté quelque part au monde, nul ne devra se sentir totalement libre.

La mission de la génération post-coloniale et post-apartheid que nous sommes consiste donc à lutter pour une paix durable en Afrique. Pour ce faire, il est essentiel de commencer par appréhender le système de pensée qui continue à rendre possible la pauvreté et la violence identitaire dans notre continent. En d’autre mots, il faut identifier l’obstacle majeur à l’émergence d’une Afrique libre, démocratique et sans exclusion pour laquelle ont lutté les générations précédentes. Une Afrique où la paix n’est plus un rêve mais une réalité.

De notre point de vue, l’essentiel de la violence politique et économique dont sont victimes les peuples africains aujourd’hui s’enracine dans un système de pensée que nous appelons le Populisme Identitaire Radical (en abréviation le PIR). Quel est donc le visage du PIR et en quoi le concept de Culture de Paix peut-il nous servir d’anti-thèse aux préjugés qui servent d’ossature au PIR ?

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Question(s) related to this article:

Where in the world can we find good leadership today?

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Le populisme identitaire radical

. . . en Afrique, la décolonisation juridique n’a pas été suivie d’une rupture idéologique avec le modèle de gouvernance coloniale chez une partie de l’élite politique. Celle-ci a perpétué, au delà des indépendances, le rapport violent au peuple. Si pour les colons l’ennemi était les indépendantistes, chez l’élite post-coloniale, non libérée mentalement des préjugés coloniaux, le nouvel ennemi est devenu l’autre perçu comme différent. Les discriminations contre le colonisé ont été remplacé par les discriminations contre l’autre ethnie, l’autre religion, les ressortissants de l’autre région, les étrangers… La pratique coloniale de diviser pour mieux régner est jusqu’à aujourd’hui l’arme politique préférée des élites extrémistes. Le phénomène des crimes contre l’humanité tels que le génocide des Tutsi au Rwanda, en 1994, des massacres à caractère ethnique au Burundi, en 1993, la guerre fratricide au Sud Soudan, les crimes de masse orchestrés par l’armée du seigneur, la LRA, en Ouganda et en RDC, la guerre menée par les organisations islamistes radicales d’Al Shabab en Somalie, de Boko haram au Nigeria, Al Qaïda et l’Etat islamiste en Libye, au Maghreb et au Mali s’enracinent dans des système de pensée théorisés qui légitiment la violence extrême. . . C’est contre le PIR que les nouveaux combattants de la liberté doivent se dresser pour que puisse un jour advenir une Afrique en paix avec elle même.

Par populisme, il faut entendre la démagogie politique distillée à travers des discours de haine de l’autre différent. . . . Par identitaire, il faut entendre l’instrumentalisation des différences réelles ou supposées à des fins de prise ou de conservation du pouvoir . . . Par radical, il faut entendre la volonté d’extermination de l’autre différent. . .

Pour une Afrique en paix

La Culture de Paix n’est pas un concept fermé. C’est un concept qui intègre les éléments constitutifs des traditions des peuples qui permettent la résolution pacifique des conflits et la diffusion des valeurs de paix. De ce point de vue, la philosophie d’Ubuntu, la tradition d’Ubushingantahe au Burundi, la justice traditionnelle et participative Agacaca au Rwanda sont autant d’éléments constitutifs de la Culture de Paix. Analysons les clefs constitutives de la Culture de Paix en rapport avec la situation africaine.

1-Le respect de la vie, de la personne humaine et ses droits. . .

2-L’accès des citoyens aux droits économiques et sociaux . . .

3- La résolution pacifique des conflits et la réconciliation . . .

4- L’égalité entre les hommes et les femmes ainsi que l’inclusion des diversités . . .

5- La démocratie et la liberté d’expression . . .

6- Le respect de l’environnement . . .

La Culture de Paix doit être pensée et enseignée comme un idéal qui permet de relier et de renforcer ce qui a été délié. C’est une théorie inclusive et réconciliatrice. Elle est l’anti-thèse du PIR. C’est une théorie qui permet de penser les différences au sein d’une nation comme une précieuse richesse. Elle nous rappel qu’il n’y a pas d’identité nationale hors la diversité tant culturelle qu’humaine de l’ensemble des citoyens. La Culture de Paix plaide pour l’accès de toutes et tous aux droits humains. Car rien n’est nouveau sous le soleil : c’est toujours la pauvreté et l’ignorance qui font le lit à la démagogie identitaire.

L’Asie et le moyen-orient menent la hausse des importations d’armement ; les Etats-Unis et la Russie demeurent les plus grands exportateurs d’armement, selon le SIPRI

.DESARMAMENT & SECURITE.

Un communiqué de presse du Stockholm International Peace Research Institute (SIPRI)

Le volume des transferts internationaux d’armes majeures n’a cessé de croître depuis 2004 et a augmenté de 14 % entre 2006-10 et 2011-15, selon les nouvelles données sur les transferts internationaux d’armements publiées aujourd’hui (22 février 2016) par le Stockholm International Peace Research Institute (SIPRI).

SIPRI

Six des 10 plus grands importateurs d’armes, sur la période de cinq ans, 2011-15, sont en Asie et en Océanie : l’Inde (14 % des importations mondiales d’armement), la Chine (4,7 %), l’Australie (3,6 %), le Pakistan (3,3 %), le Vietnam (2,9 %) et la Corée du Sud (2,6 %). Les importations d’armement du Vietnam ont augmenté de 699 %. Les importations d’armement par les États d’Asie et d’Océanie ont augmenté de 26 % entre 2006-10 et 2011-15, avec des États de la région recevant 46 % des importations mondiales d’armement sur la période 2011-15.

« La Chine continue d’étendre ses capacités militaires avec des armes importées et produites
dans le pays », déclare Siemon Wezeman, chercheur principal du programme Armes et
dépenses militaires du SIPRI. « Les États voisins tels que l’Inde, le Vietnam et le Japon
renforcent aussi significativement leurs forces militaires. »

Hausse des importations par les États du Moyen-Orient

Les importations d’armement par les États du Moyen-Orient ont augmenté de 61 % entre 2006-10 et 2011-15. En 2011-15, l’Arabie saoudite était le deuxième plus grand importateur d’armement au monde, avec une hausse de 275 % par rapport à 2006-10. Dans la même période, les importations d’armement par les Émirats arabes unis ont augmenté de 35 % et ceux du Qatar de 279 %. Les importations d’armes de l’Égypte ont augmenté de 37 % entre 2006-10 et 2011-15, principalement en raison d’une forte hausse en 2015.

« Une coalition d’États arabes met en service une grande partie des armes avancées provenant d’Europe et des États-Unis au Yémen », affirme Pieter Wezeman, chercheur principal au programme Armes et dépenses militaires du SIPRI. « En dépit des prix bas du pétrole, d’importantes livraisons d’armes au Moyen-Orient devraient se poursuivre dans le cadre de contrats signés au cours de ces cinq dernières années ».

Exportateurs d’armement : les États-Unis demeurent largement en tête

Avec une part de 33 % du total des exportations d’armement, les États-Unis sont le premier exportateur d’armement durant la période 2011-15. Ses exportations d’armes majeures ont augmenté de 27 % par rapport à 2006-10.

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Question for this article:

Does military spending lead to economic decline and collapse?

(. . . suite)

Les exportations russes d’armes majeures ont augmenté de 28 % entre 2006-10 et 2011-15, et la Russie représente 25 % des exportations mondiales de ces 5 dernières années. Cependant, en 2014 et 2015, les exportations russes sont revenues aux niveaux annuels plus bas observés en 2006-10.

Les exportations chinoises d’armes majeures se situent juste au-dessus de celles de la France en 2011-15, avec une hausse de 88 % par rapport à 2006-10. Les exportations françaises ont diminué de 9,8 % et celles de l’Allemagne ont diminué de moitié durant la même période.

« Étant donné l’accroissement des tensions et des conflits régionaux, les États-Unis restent de loin le principal fournisseur d’armes au monde », souligne Dr Aude Fleurant, directrice du programme Armes et dépenses militaires du SIPRI. « Les États-Unis ont vendu ou donné des armes majeures à au moins 96 États au cours de ces cinq dernières années, et l’industrie d’armement américaine a d’importantes commandes en cours d’exportation, dont un total de
611 avions de combat F-35 à 9 États. »

Autres évolutions notables

* Entre 2006-10 et 2011-15, les importations par les États africains ont augmenté de 19 %. L’Algérie et le Maroc demeurent les deux plus grands importateurs d’armes dans la région avec un total combiné de 56 % des importations africaines.

* En raison de contraintes économiques, la plupart des États d’Afrique sub-saharienne n’ont importé que de faibles volumes d’armes en 2011-15, et ce en dépit du fait que plusieurs d’entre eux étaient impliqués dans des conflits armés au cours de cette
période.

* Les importations d’armes du Mexique ont augmenté de 331 % en 2011-15 par rapport à 2006-10.

* L’Azerbaïdjan a augmenté ses importations d’armes de 217 % entre 2006-10 et 2011-15.

* Les importations d’armes de l’Irak ont augmenté de 83 % entre 2006-10 et 2011-15.

* La France a conclu plusieurs contrats d’exportation d’armes majeures en 2015, dont deux premiers contrats fermes pour ses avions de combat Rafale.

* Les importations par les États européens ont diminué de 41 % entre 2006-10 et 2011-15.

* Les sous-marins constituent un élément important des forces maritimes pour un nombre croissant d’États. En 2011-15, un total de 16 sous-marins ont été exportés vers 8 États.

Asia y Oriente Medio lideran el crecimiento de las importaciones de armas; Estados Unidos y Rusia se mantienen como mayores exportadores, afirma el SIPRI

. . DESARME Y SEGURIDAD . .

Un comunicado de prensa de Stockholm International Peace Research Institute (SIPRI)

El volumen internacional de transferencias de grandes armas ha crecido de forma continuada desde 2004 y se incrementó un 14% entre 2006—10 y 2011—15, según los nuevos datos sobre transferencias internacionales de armas publicadas hoy (22 de febrero) por el Stockholm International Peace Research Institute (SIPRI).

SIPRI

El volumen internacional de transferencias de grandes armas ha crecido de forma continuada desde 2004 y se incrementó un 14% entre 2006—10 y 2011—15, según los nuevos datos sobre transferencias internacionales de armas publicadas hoy (22 de febrero) por el Stockholm International Peace Research Institute (SIPRI).

Seis de los 10 principales importadores de armas en el periodo de cinco años 2011—15 son de Asia y Oceanía: India (14% de las importaciones globales de armas), China (4,7%), Australia (3,6%), Pakistán (3,3%), Vietnam (2,9%) y Corea del Sur (2,6%). Las importaciones de Vietnam crecieron un 699%. Las importaciones por parte de países de Asia y Oceanía crecieron un 26% entre 2006–10 y 2011–15 y algunos Estados de la región recibieron un 46% de las importaciones globales del periodo 2011–15.

‘China continúa ampliando sus capacidades militares con armas importadas y producidas en el propio país,’ afirma Siemon Wezeman, investigador senior del Programa de Armas y Gasto Militar de SIPRI. ‘Los países vecinos como India, Vietnam y Japón, también están reforzando significativamente sus fuerzas militares.’

Crecen las importaciones de los países de Oriente Medio

Las importaciones de armas por parte de Estados de Oriente Medio crecieron un 61% entre 2006–10 y 2011–15. Durante el periodo 2011–15, Arabia Saudí fue el segundo mayor importador mundial de armas, con un incremento del 275% comparado con la etapa 2006–10. En el mismo período, las importaciones de armas por parte de los Emiratos Árabes Unidos creció un 35% y las de Qatar subieron un 279%. Las importaciones de Egipto aumentaron un 37% entre 2006—10 y 2011—15, debido principalmente al pujante crecimiento de 2015.

‘Una coalición de Estados árabes está usando armas avanzadas, principalmente provenientes de Estados Unidos y de Europa, en Yemen’, asegura Pieter Wezeman, investigador senior del Programa de Armas y Gasto Militar de SIPRI. ‘A pesar de los bajos precios del petróleo, hay programadas grandes entregas de armas en Oriente Medio para dar continuidad a los contratos firmados en los últimos cinco años.’

Exportadores de armas: Estados Unidos se mantiene al frente

Con el 33% del total de las exportaciones de armas, Estados Unidos fue el mayor exportador de armas en el periodo 2011–15. Sus exportaciones de grandes armas crecieron un 27% en comparación con el periodo 2006–10.

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Question for this article:

Does military spending lead to economic decline and collapse?

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Las exportaciones de grandes armas de Rusia crecieron un 28% entre 2006–10 y 2011–15, y el país contabilizó el 25% del total de exportaciones en el último periodo de cinco años. Sin embargo, en 2014 y en 2015, las exportaciones rusas volvieron a los niveles anuales más bajos observados en el periodo 2006–10.

Las exportaciones de grandes armas por parte de China se situaron justo por encima de las de Francia en el periodo 2011–15, con un crecimiento del 88% en comparación con la etapa 2006—10. Las exportaciones francesas decayeron un 9,8% y las alemanas se redujeron a la mitad en el mismo periodo.

‘Mientras los conflictos y las tensiones regionales continúan creciendo, Estados Unidos se mantiene como el principal proveedor global de armas con un margen significativo’, afirma la Dra. Aude Fleurant, directora del Programa de Armas y Gasto Militar de SIPRI. ‘Estados Unidos ha vendido o dado grandes armas al menos a 96 Estados en los últimos cinco años, y la industria militar norteamericana tiene pedidos de grandes exportaciones pendientes, incluidos un total de 611 aviones de combate F-35 para 9 estados.’

Otros datos destacables

• Entre 2006–10 y 2011–15 las importaciones por parte de Estados africanos aumentaron un 19%. Argelia y Marruecos se mantuvieron como los dos mayores importadores de armas de la región con un total conjunto del 56% de las importaciones africanas.

• Debido a las restricciones económicas, la mayoría de Estados del África Subsahariana importaron sólo volúmenes pequeño de armas durante 2011–15, a pesar de que muchos estuvieron implicados en conflictos armados durante este periodo.

• Las importaciones de armas en México crecieron un 331% en el período 2011-15 comparado con el de 2006-10.

• Azerbaiyán incrementó sus importaciones de armas un 217% entre 2006-10 y 2011-15.

• Las importaciones en Irak aumentaron un 83% entre 2006-10 y 2011-15.

• Francia cerró varios contratos de exportaciones de grandes armas en 2015, incluidos los dos primeros contratos en firme por su aeronave de combate Rafale.

• Las importaciones de los países europeos descendieron un 41% entre 2006-10 y 2011-15

• Los submarinos son un elemento importante de las fuerzas marítimas para un número creciente de Estados. En 2011-15 se exportaron un total de 16 submarinos a 8 Estados.